L’adoption généralisée d’outils d’IA peut conduire à une standardisation des modes de travail et des emplois. En effet, les IA fonctionnent à partir de processus définis et de données d’entraînement, ce qui incite les entreprises à uniformiser leurs procédures pour mieux les automatiser.
Par exemple, dans la relation client, l’utilisation de chatbots et de scripts algorithmiques tend à homogénéiser le discours. De même, l’IA de recrutement peut calibrer les profils types de candidats recherchés, réduisant la diversité de parcours considérés.
Cette normalisation peut avoir du bon (diffusion de best practices, égalisation de la qualité de service) mais comporte aussi le risque d’une perte de singularité : les employés ont moins de latitude pour innover ou adapter leur manière de faire, car il faut entrer dans le moule optimisé par l’IA.
À terme, des tâches autrefois variées et riches peuvent devenir plus routinisées sous l’effet de l’automatisation, ce qui peut entamer la motivation et l’engagement des salariés.