L’introduction de l’IA au sein d’une entreprise peut provoquer une rupture culturelle entre les collaborateurs. D’un côté, les générations jeunes et les profils technophiles peuvent adopter rapidement ces technologies et en tirer parti, tandis que d’autres employés, moins à l’aise, peuvent éprouver de la méfiance ou de la résistance.
Ce décalage crée parfois des tensions ou un clivage interne entre les « partisans » de l’IA et ceux qui craignent ses effets (sur leur poste, la déshumanisation, etc.).
Une enquête internationale montre que, bien que 77 % des employés disent faire confiance aux technologies d’IA, ils sont presque aussi nombreux (71 %) à exprimer des inquiétudes à leur sujet (https://www.ey.com/en_us/consulting/businesses-can-stop-rising-ai-use-from-fueling-anxiety#:~:text=US%20www,71).
Cette ambivalence illustre la nécessité d’une conduite du changement soignée : sans adhésion partagée autour des outils d’IA, l’entreprise peut voir émerger une perte de confiance envers la direction ou des frustrations (sentiment que « l’IA nous est imposée d’en haut », etc.).
En revanche, une organisation qui implique ses salariés dans l’adoption de l’IA peut en faire un facteur de cohésion et d’évolution positive de la culture d’entreprise.