L’IA peut automatiser de nombreux aspects d’un travail, au point que certains employés se sentent dépossédés des tâches intéressantes ou créatives.
Si la machine décide de tout et que l’humain ne fait qu’exécuter ou superviser, le travail peut perdre de son sens.
On redoute une érosion de la créativité et de l’engagement : un rédacteur bridé par un outil génératif, un designer orienté par des modèles standardisés, ou un manager qui suit les KPI d’une IA peuvent voir leur rôle se vider de sa substance créative.
Pour éviter cette déshumanisation, les organisations doivent réserver une place à l’initiative humaine, à l’improvisation et au droit à l’erreur. L’IA doit être un outil au service de l’humain et non l’inverse. Le défi éthique est de conserver dans chaque métier la part d’autonomie, d’empathie et de créativité qui fait la valeur du travail humain.