Meilleure fiabilité des traitements

Contrairement à l’humain, l’IA ne se trompe pas par inattention ou fatigue : bien configurée, elle exécute les tâches de manière fiable et cohérente, améliorant la qualité globale des processus (Attention cependant aux hallucinations. Les moteurs les plus « surs » en termes d’exactitude de l’information seraient de l’ordre de 90%, laissant donc une marge d’erreur d’environ 10%).

Par exemple, en production industrielle, les systèmes de vision artificielle dotés d’IA peuvent inspecter des pièces en détectant des défauts minimes, là où l’œil humain en manquerait une par​tie.

L’IA réduit donc le risque d’erreurs, de malfaçons ou d’oubli dans de multiples situations (saisie automatisée sans faute de frappe, calculs financiers sans erreur arithmétique, etc.). Une étude de McKinsey a montré que l’application d’algorithmes de machine learning pour la planification logistique permettait, par exemple, de diminuer les erreurs de prévision de 20 à 50 % par rapport aux méthodes traditionnel​ (mckinsey.com).

Cette fiabilité accrue se traduit in fine par moins de reprises ou corrections (gains de temps et d’argent), une conformité réglementaire facilitée (moins de non-conformités dues à l’erreur humaine) et une meilleure confiance des clients dans la prestation (un processus plus fiable réduit les incidents ou la variabilité d’un service).

Attention toutefois : l’IA peut introduire de nouvelles formes d’erreurs (bugs, biais algorithmiques) et doit donc faire l’objet d’une surveillance continue pour garantir sa fiabilité dans des conditions réelles.