Le risque de surveillance augmentée, comme conséquence de l’intégration de l’IA, signifie que les technologies déployées peuvent permettre un suivi plus précis et plus constant des activités des collaborateurs, qu’il s’agisse de leur productivité, de leurs communications ou de leurs déplacements. Positivement, cela peut contribuer à renforcer la sécurité, à protéger les données sensibles ou à optimiser l’organisation du travail. Toutefois, ce contrôle accru comporte un revers important : sentiment d’intrusion, atteinte à la vie privée, baisse de confiance et risques psychosociaux liés à une pression implicite de performance permanente. Pour l’entreprise, l’enjeu est de trouver un équilibre clair entre protection et respect des libertés individuelles, en définissant des limites transparentes et proportionnées à l’usage de ces outils.