La complexification des usages pour les personnes handicapées, comme conséquence de l’intégration de l’IA, signifie que certaines solutions, outils ou processus automatisés peuvent introduire de nouvelles interfaces, de nouvelles étapes ou des modes d’interaction qui ne sont pas toujours accessibles ou adaptés aux besoins spécifiques de ces utilisateurs. Du côté positif, l’IA peut aussi offrir des opportunités inédites d’accessibilité, en personnalisant l’expérience, en facilitant la communication ou en compensant certaines limitations physiques ou cognitives. Toutefois, si l’accessibilité n’est pas intégrée dès la conception, le risque est d’exclure une partie des collaborateurs ou des usagers, de créer des inégalités d’accès à l’information et aux services, voire de compliquer leur quotidien. Pour l’entreprise, cela implique de combiner innovation et conception universelle, afin que l’IA soit un facteur d’inclusion plutôt que de fracture.